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Carta de Adriana en inglés y francés

A gift
My love, Valentine’s Day is coming and, once more, we remain apart; every year we say the same thing, this year will be the last!
I wish to wake up by your side and hug you as most couples will do; of them, I am envious today. A right we have been deprived of for a long time; more than fourteen years without kissing you, touching you, settling for only listening to your voice on a phone call whenever possible, a postcard or some detail thanks to your characteristic creativity and to the solidary support of those who manage to get a smile of happiness out of us.
As I was going over some papers and photographs, I took time to observe the last pictures we took on my birthday, in January 1998, and I couldn’t stop thinking of how happy we were at the time, our eyes said it all.
Where is my spring? Where has the sun hidden that forgot my garden, that my soul withered? Like the song goes.
I surprised myself dreaming you were free already, back home with me, and in a big hug I asked you not to let me alone again. Be on time!, as you usually say.
That’s why on this day of happiness, romance and gifts, I do not find a better present for you than to offer you my future, since you are already the owner of my past and my present.

Happy Valentine’s Day!!!

Please, come back soon, I need you, I love you.

Your bonsai,

February 7th, 2012

 

Carta de Adriana en francés

Cadeau

Amour, la date des amoureux s’approche et une fois de plus nous continuons séparés ; toutes les années nous disons la même chose, celle-ci sera la dernière !

Je souhaite me réveiller  à coté de toi et t’embrasser comme le feront les couples dont j’éprouve de l’envie. Le droit que l’on nous a  arraché pendant beaucoup de temps ; plus de quatorze ans sans t’embrasser, sans te toucher, ne me conformant qu’à écouter ta voix avec un coup de fil, quand on peut, une carte postale  ou quelque détail grâce à la créativité qui te caractérise et à l’appui solidaire de ceux qui offrent leurs efforts pour tirer de nous un sourire de félicité.

Raccommodant quelques papiers, et des photos je m’arrêtai sur les dernières que nous nous fîmes le jour de mon anniversaire en janvier 1998 et je ne pus pas  laisser de penser au bonheur que nous éprouvions et  à ce moment-là, nos yeux disaient tout.

Où est mon printemps ?  Où s’est caché le soleil que mon jardin oublia, que l’âme me fana, comme dit la chanson.

Je me découvris rêvant que tu étais déjà libéré, de retour  chez nous à coté de moi, et avec une forte étreinte je te demandais de ne pas me laisser seule encore une fois. Temps arrive ! , comme on exprime d’habitude.

Pour cela dans ce jour de bonheur, amour et cadeaux je ne trouve un meilleur présent  pour toi que t’offrir mon avenir parce que tu es déjà le maître de mon passé et mon présent.

Félicitation !!!

S’il te plait, retourne vite, je te nécessite, je t’aime.

Ton bonsaï,

7 février 2012



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